Investissement en direct PME

 

Investir aux côtés de chefs d’entreprise, dans le financement de projets de croissance ou de reprises d’entreprises.

 

Vous pouvez devenir actionnaire ou associé d’une ou plusieurs PME en participant à la constitution ou à une augmentation de son capital, ou en apportant de l’argent, ou des biens nécessaires à son activité (à l’exclusion de biens immobiliers et de valeurs mobilières). Pour obtenir la réduction d’impôt, vous devez investir dans une entreprise remplissant les conditions suivantes : employer moins de 250 personnes, réaliser moins de 50 millions d’euros de chiffre ­d’affaires, exercer une activité ­commerciale, industrielle, artisanale, agricole ou libérale, avoir son siège dans un État membre de la Communauté européenne, en Islande ou en Norvège, ne pas être cotée sur un marché réglementé (mais elle peut l’être sur un marché libre comme Alternext à Paris), et être soumise à l’impôt sur les sociétés.

 

En résumé, investir dans une PME comporte des risques tels que des pertes en capital ou le risque d’illiquidité. Il est important de valider certains critères avant de se lancer.

Voici quelques conseils pour réussir son investissement dans les PME :

 

– S’assurer de l’accès à l’information

– Observer la couverture médiatique

– Exiger un vrai projet de croissance, ce critère est primordial dans la sélection des PME

– S’assurer de l’éligibilité fiscale de la PME

– S’assurer du bon prix car les valorisations sont le résultat des dues diligences validant les hypothèses de marché et la faisabilité de la stratégie

– Anticiper la sortie

 

Montant de la réduction d’impôt

 

Le montant de la réduction d’impôt est égal à 18% des versements effectués chaque année pendant la période de référence, versements pris dans la limite de 50 000 euros (personne seule) ou 100 000 euros (couple marié ou pacsé).

Ce dispositif est par ailleurs soumis au plafonnement des niches fiscales.

Mais le montant de la réduction d’impôt qui dépasse le plafond global des avantages fiscaux peut être reporté sur l’impôt sur le revenu dû au titre des cinq années suivantes, toujours dans la limite des plafonds annuels.

 

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